Plan de gestion sanitaire des vagues de chaleur

Mis à jour le 08/06/2021

La préfète de l'Ain a approuvé le 8 juin 2021 la révision du dispositif ORSEC relatif à la gestion sanitaire des vagues de chaleur.

Ce plan constitue une déclinaison départementale du plan national de gestion sanitaire des vagues de chaleur de 2021.

La chaleur a un impact très rapide sur l’état de santé des populations exposées. L’exposition d’une personne à une température extérieure élevée pendant une période prolongée, sans période de fraîcheur suffisante pour permettre à l’organisme de récupérer, est susceptible d’entraîner de graves complications par dépassement des capacités de régulation thermique du corps humain.

L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur ainsi que leur extension spatiale et temporelle sont des conséquences du changement climatique. Météo France prévoit la survenue de vagues de chaleur plus longues et plus intenses, pouvant survenir dès le mois de mai et jusqu’en octobre en France métropolitaine.

L’épisode caniculaire de l’été 2003 a permis d’établir une corrélation étroite entre les niveaux de températures observées et la surmortalité, notamment durant le mois d’août 2003 avec près de 15 000 décès pour le territoire national. Des canicules plus intenses et cinq fois plus longues que celle de 2003 pourraient survenir d’ici 2050.

Ce nouveau plan, déclinant le guide national de gestion sanitaire des vagues de chaleur 2021, vise à permettre aux professionnels d’anticiper et de s’organiser pour faire face à une éventuelle nouvelle vague de chaleur en définissant les actions de court et de moyen terme dans les domaines de la prévention et de la gestion de crise afin de réduire les effets sanitaires potentiels.

La réponse organisationnelle est fondée sur trois piliers :
1. prévenir les effets d’une vague de chaleur ;
2. protéger les populations par la mise en place de mesures de gestion adaptées aux niveaux de vigilance météorologique ;
3. informer et communiquer.

Il précise des mesures d’organisation interne des établissements et services médicaux et médico-sociaux concernés. Il prévoit les dispositifs de prévention visant toutes les catégories des personnes les plus vulnérables au risque caniculaire.